J’espère que vous allez bien et que vous trouvez les ressources suffisantes pour affronter ce nouveau confinement. Ici, j’apporte une petite dose de soleil avec mon pull Flora de Melody Hoffmann, pièce tricotée de ma garde-robe d’automne, disponible en anglais sur Ravelry.
Vous le savez , l’automne est ma saison préférée pour sa lumière, ses couleurs, son atmosphère, ses saveurs. De toutes les saisons, c’est bien celle qui réveille mes envies créatives. Alors, comme il y a deux ans, je vous révèle mes envies couture et tricot pour ces trois prochains mois.
Me voici de retour pour une nouvelle pièce de ma garde-robe d’automne 2018: le robe Aldaïa de chez Pauline Alice, qui est, en toute sincérité, une pièce phare de ma garde-robe d’automne, tant elle est facile à porter et confortable!
Un patron de robe en jersey qui pourrait suffire
Le patron Aldaïa propose trois versions de bustes (col rond, en V ou cache-cœur), de manches (sans manches, manches courtes, manches mi-longues) et de jupes ( moulante et courte, hauteur genou fendue et évasée au dessus du genou), « mixables » à l’envie avec des tissus adaptés à la saison, (27 versions possibles) si bien qu’il pourrait constituer le seul patron de robe en jersey à avoir dans sa bibliothèque couture (mais la nature étant faible…).
Pour ma part, j’ai choisi la version cache-cœur, manches mi-longues et jupe évasée, ce qui correspond davantage à ma morphologie.
Un tissu adapté à la saison
J’ai cousu la robe dans deux tissus: d’abord la toile dans un jersey de coton imprimé pois sur fond noir trouvé chez Buttinette, puis la version définitive dans un ponti de roma (un tissu jersey lourd) couleur cognac trouvé chez Rascol.
Des modifications nécessaires ( ou de l’utilité de coudre une toile)
Quand on est grande et toute en formes, il est difficile de faire l’impasse sur les modifications de robes; pas de secret: il faut les rallonger s’il l’on veut garder toute sa dignité quand on doit se baisser!
Le patron est conçu pour les statures de 1,65 cm… et j’en fais 1,75! Pour éviter de trop modifier la forme dansante de la robe, j’ai d’abord cousu une toile avec une jupe rallongée de 5cm. Une fois l’ourlet fait, la robe était beaucoup trop courte, ce qui ne rend la toile portable qu’à la maison!
La robe ne vous parait peut être pas si courte, mais je vous ferai pas l’affront de vous montrer des photos de dos, en train de ramasser des feuilles mortes ( même avec la plus grande délicatesse possible)!
Pour la version définitive, j’ai donc rallongé la jupe de 15 cm. Et pour conserver l’aspect dansant, j’ai gradé du 44 au 46. Le buste, quant à lui, est coupé en 44 (en me référant fidèlement au tableau des mensurations) mais en regardant les photos, je me demande s’il n’aurait pas été plus judicieux de le couper une demi taille en-dessous.
Un montage plutôt simple et express à la surjeteuse
Les explications sont détaillées et bien illustrées, et le montage est intuitif et rapide à la surjeteuse. Pour une version été, je ferai probablement un ourlet roulotté pour finir la jupe et accentuer ainsi l’aspect dansant.
Un avis?
Par la coupe et le tissu, je trouve que la robe a un très joli tombé et qu’elle dessine délicatement les formes sans pour autant les coller. J’ai bien envie d’essayer les autres versions et, pourquoi pas, me coudre une version très longue pour l’été…
Et en toile de fond, vous pouvez admirer deux cyclistes qui me font un beau photobombing!!