Bonjour bonjour!

Comme cela fait bien longtemps que je ne suis passée par ici (oh, une toile d’araignée…) ! Bon, en même temps, il s’est passé beaucoup de choses…non, enfin une, qui m’a tenue éloignée de mon blog…et de ma machine à coudre.

Eh oui! Nous allons  accueillir cet automne un petit lutin farceur!

Pourquoi farceur? (Attention, bla bla !)

Si, en général, début de grossesse rime avec fatigue, perte de sommeil et nausée face à des odeurs fortes, moi, j’ai développé un nouveau mal de grossesse: nausée devant du tissu, si si! Je ne pouvais entrer dans mon atelier sans éprouver un besoin incompressible de tourner les talons, je ne pouvais vérifier l’élasticité d’un jersey sans avoir des haut-le-coeur.

J’ai déserté tout ce qui avait trait à la couture, et quand j’essayais malgré tout de faire quelque chose avec une aiguille, cela tournait vite au massacre….

(Blandine, si tu me lis, pardon! )

et je lâchais vite le travail, traumatisée.

Plusieurs fois, j’ai tenté une approche, je me suis parlé (« Rappelle-toi, tu aimais ça, coudre, hein? »), plusieurs fois, je suis allée sur Instagram, Pinterest, mes blogs favoris mais rien, ça ne revenait pas.

J’ai fini par lâcher l’affaire.

Mais à mesure que les semaines passaient, mon ventre s’arrondissait, et j’avais beau trouver des parades, à un moment donné, à moins de me rendre dans un magasin de vêtements (ah ça , il est hors de question!) ou de faire un trou dans mes vêtements pour laisser de la place au bidou (j’avoue que cela a traversé mon esprit désespéré), il fallait bien m’y remettre.

Alors, j’ai commencé à chercher des patrons et des tissus qui collent à mes envies du moment, de créatrices que je connais déjà (Deer & Doe) ou d’autres dont je ne connaissais pas encore le travail (Eglantine et Zoé, par exemple), et c’est là que j’ai commencé à reprendre goût à la couture: j’ai commencé par la robe Réglisse, que je vous présente aujourd’hui. Je m’y suis remise tout doucement: lire et relire les instructions, découvrir le patron, prendre mes nouvelles mesures, décalquer et … je l’ai cousue comme si je n’avais jamais cessé (c’est comme le vélo): en quatre/cinq heures, l’affaire était pliée et j’avais une nouvelle robette!

Définitivement, la robe Réglisse m’a réconciliée avec la couture!

Maintenant, parlons de l’intéressée.

Elle a été réalisée dans un coton imprimé trouvé chez Tissus des Ursules.

La forme de la robe est parfaite pour mes nouvelles formes, mais j’ai dû réaliser quelques modifications :  j’ai raccourci le corsage de 2cm (étant déjà grande, pas besoin de plus),

j’ai rallongé la jupe de 15 cm environ et j’ai réalisé une vraie patte de boutonnage afin que la robe soit compatible avec l’allaitement (enfin, cela n’avait rien de compliqué: cette possibilité était déjà prévue dans le patron).

J’ai essayé de soigner les finitions en ajoutant du biais à l’envers de la ceinture.

Ma seule erreur a peut être été d’ajouter un biais un peu trop rigide  à l’ourlet de la jupe, ce qui semble figer le tomber… Mis à part cela j’en suis très contente et sens que je vais bien l’user cet été.

Je me suis demandé combien de temps je pourrai porter cette robe. Eléonore a prévu à l’intérieur de la ceinture une fente pour placer un élastique. Le moment venu, je pourrai l’enlever si nécessaire. Finalement, je crains seulement qu’elle devienne un peu courte avec le temps.

La robe Réglisse est recommandée pour les couturières de niveau intermédiaire mais, franchement, elle est vraiment facile à réaliser.

Là dessus- je vous laisse, souhaitant aux mamans et futures mamans une joyeuse fête des mères.

A bientôt!

P.S.:Vous comprendrez bien  que mon projet de « Garde-robe capsule » tombe à l’eau, certains vêtements étant incompatibles à mes formes en évolution.